Selon le baromètre de la sécurité routière publié par Axa Prévention ce mardi 6 avril, les utilisateurs de scooters électriques «n’ont pas le sentiment d’être soumis au Code de la route» et la conduite s'avère «inconsciente».
Cette étude montre qu'en raison de la crise sanitaire et du développement des modes de déplacement, l'utilisation des scooters et autres EDPM (véhicules personnels à moteur) augmentera d'ici 2020, mais les usagers respectent moins le code de la route. Parmi les 237 utilisateurs de scooters interrogés dans le cadre de l'enquête, 78% ont déclaré avoir passé un coup de fil en conduisant fin 2020, soit une augmentation de 23% par rapport au début de l'année, et 72% des appels pour se renseigner ou envoyer des SMS. messages (+25) 65% des personnes consultent ou publient sur les réseaux sociaux (+46).
« Il y a beaucoup de comportements déviants. Cela est lié au sentiment que la trottinette est un jouet augmenté », précise le président de l’association Axa Prévention auprès de l’AFP Eric Lemaire.
Pour M. Lemmel, "Même sous l'influence de l'alcool ou de la drogue, les scooters ne sont pas considérés comme dangereux." Ce fait a suscité le mécontentement de M. Lemmel. Il a regretté le "problème de réglementation". Et il y a un manque de campagnes publicitaires pour les règles applicables à EDPM.
Ils sont ainsi 79 % à déclarer rouler sur le trottoir, 68 % à ne pas porter de casque et 66 % à ne pas s’arrêter au feu orange.
L'association a déclaré dans un communiqué de presse: «Ils pensent ne pas être soumis à la réglementation routière.» Seulement 40% des personnes ont déclaré connaître la réglementation relative à l'utilisation de l'EDPM.
53% de "bons" conducteurs chez les automobilistes
L'étude a également dressé le portrait type d'un utilisateur de scooter électrique: un homme d'une trentaine d'années de la région Île-de-France appartenant à une catégorie sociale professionnelle supérieure. Un peu plus de la moitié des coureurs possèdent des scooters personnels, tandis que l'autre moitié utilise des motos en libre-service.
Du côté des automobilistes, l'étude a dénombré 53% des «bons» conducteurs. Même l'utilisation du téléphone au volant est toujours considérée comme un «fléau», encore 6% de plus qu'en 2019.
L'étude a été menée par Kantar du 6 janvier au 6 février 2020, avec un échantillon de 2196 personnes, puis du 4 novembre au 18 novembre, la taille de l'échantillon était de 2161 personnes, toutes représentant 18 à 75 ans La population de la Métropole française.
